Costa Rica #2

Après une nuit à San José, nous avons pris la route tôt le lendemain pour nous rendre à La Fortuna. 

Changement de décors par rapport aux plages de Puerto Viejo. Nous sommes arrivées dans une petite ville au climat humide.

Nous n’avons pas tardé à faire la rencontre de Philippe, un jeune allemand qui lui, voyageait seul.

C’est en sa compagnie que nous avons fait le tour de ce petit village en direction des fameuses et réputées eaux thermales de la région. 

Suivant les conseils de nombreuses personnes, nous avons choisi de prendre un guide pour découvrir le Rio Céleste et ses alentours.

Nous avons eu la chance de tomber sur un super guide qui nous a beaucoup appris, tant sur la flore que sur le faune de cette région. Nous avons pu admirer la fameuse cascade où se rejoignent deux sources d’eau. Une fois réunies, elles donnent une couleur turquoise, c’était surprenant !

C’était également l’occasion pour nous de gouter un plat typique du Costa Rica avec poisson, haricots rouges, riz et banane flambée, et surtout de gouter au chocolat fait par la maman de notre guide !

Après avoir passé la soirée à jouer aux jeux de société, nous avons le lendemain pris la direction du Volcan Arenal ou nous avons effectué une randonnée pour essayer de l’apercevoir au mieux.

Malheureusement, le temps brumeux ne nous a pas permis de découvrir son cratère. Cela n’a cependant rien enlevé à la beauté des paysages alentours. 

Pleine de surprise, cette randonnée s’est terminée en beauté puisque nous avons rencontré sur notre chemin retour un paresseux tombé d’une branche juste devant nous ! Le pauvre animal paraissait tout sonné et perdu. Nous avons contacté les personnes responsables du parc afin qu’ils viennent s’enquérir de son état de santé et le remettre sur la voie de son arbre. Le gardien nous a rassuré en nous disant que le paresseux était un animal avec une ossature d’enfant, donc très résistante.

Pour finir cette journée en beauté, c’est sur le chemin des sources d’eau thermale que nous avons croisé Gabriel et Philippe, nos deux camarades d’auberge avec qui nous avions partagé la soirée autour de jeux de société. 

Il était temps pour nous de prendre le bateau et de nous rendre à Monteverde, prochain village étape de notre road trip ! 

La météo étant plus clémente, nous avons eu la chance d’admirer le volcan depuis notre bateau, le spectacle était superbe !

C’est à Santa Elena que nous avons posé nos back pack. Nous sommes parties à 8h pour rejoindre le parc de Monteverde réputé pour héberger de nombreux colibris ! Ces petits oiseaux aux grands becs sont visibles depuis la « Maison des Colibris » où ils viennent se sustenter et où il est également plus aisé de les apercevoir.

Nos chemins se sont à nouveaux séparés, puisque j’ai laissé Coralie à Santa Elena pour rejoindre Manuel Antonio, ma dernière destination.. déjà !

A presque une journée de bus, dont deux changements, je suis enfin arrivée à Manuel Antonio sous une chaleur étouffante. Mais par chance, pile à temps pour visiter le parc !

Et je n’ai pas été déçue ! Le parc était sublime, en m’y perdant, j’ai découvert de magnifiques plages sauvages habitées par d’immenses iguanes, se dorant la peau au soleil, tels des statues. 

Je me suis le lendemain réveillée très tôt pour une dernière balade sur la plage, seule. L’occasion d’admirer une dernière fois le spectacle des vagues s’écrasant sur le sable noir et les premiers surfers entrer dans l’eau tumultueuse de l’océan Pacifique. 

Quelques achats effectués plus tard, l’heure était déjà au retour vers San José pour retrouver Coralie, et savourer notre dernier diner ensemble avant mon vol pour Paris !

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Costa Rica #1

J’ai eu en Juin dernier, l’occasion de partir au Costa Rica ! Décision de dernière minute, je suis allée rejoindre Coralie qui effectuait son stage à San José, occasion idéale pour découvrir le pays et ses alentours.

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Après 11h de vol, j’ai posé mon backpack à San José, capitale du Costa Rica, chez Coralie. Nous avons choisi de commencer notre road trip par la côte caraïbe, à Tortuguero.

J’avais par avance préparé les étapes de ce voyage car il fallait que je m’organise correctement avec Coralie qui, elle, devait rentrer la semaine à San José pour aller travailler !

Nous avons donc pris le bus Samedi matin à 6h30 pour rejoindre Cariari, à 3h de bus de la capitale, puis ensuite prendre un second bus qui nous emmènera jusqu’à Pavona, endroit où nous prenons le bateau pour rejoindre la presqu’île de Tortugero. Village accessible uniquement en bateau ou en avion, Tortuguero se situe entre l’océan pacifique et le fleuve Laguna Penitencia.

Nous avons été chaleureusement accueillies par les locaux. Ce village est réputé pour son parc National, mais surtout pour ses plages de sable noir où viennent, de juillet à décembre, des milliers de tortues marines pour pondre leurs œufs ! Nous avons donc booké une visite nocturne pour ne rien rater du spectacle.

C’est ainsi qu’à 20h nous arpentions la jungle à la rencontre d’animaux nocturnes ; les ratons laveurs, les serpents, les araignées, mais aussi toutes autres sortes d’insectes et de reptiles. C’est à 22h que nous avons pris la direction de la plage où une seule et unique tortue verte était venue pondre. Nous avons eu la chance d’assister au recouvrement des œufs et à son retour à la mer, très émouvant ! Il était néanmoins essentiel de prendre un guide (25$) car l’accès à la plage est strictement interdit une fois la nuit tombée pour éviter tout vol des précieux œufs. Etant la seule tortue à pondre cette nuit-là, nous étions de nombreux groupes de touriste à y assister. J’ai pour ma part trouvé que ce côté « touristique » enlevait du charme et de l’émotion à ce moment pourtant très intense. Mais soyez sûrs que lorsqu’elles sont plusieurs à venir, les groupes de visiteurs sont répartis en fonction du nombre de tortues. Je n’ai pas eu l’occasion de faire de photos car les lampes, flashs et autres sources de lumière sont interdits pour ne pas gêner la tortue; seule la lumière rouge du guide est tolérée, car elle ne dérange pas l’animal.

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Après une nuit reposante, nous sommes reparties pour visiter le village. Nous avions, la veille déjà, exploré la plage et la jungle à la rencontre d’animaux et  surtout de crustacés. Nous avons dû reprendre la route à 10h, Coralie en direction de San José et moi-même en direction de Puerto Viejo.

Le plus simple pour moi a été de prendre le bateau-taxi qui m’a emmené au sud des côtes Caraïbes en 5h alors qu’en bus il fallait plus de 7h… Je suis donc arrivée à Puerto Viejo à 15h, idéal pour visiter les alentours du village et se reposer un peu avant d’entamer la visite du parc de Cahuita le lendemain !

Puerto Viejo est un petit village de surfers qui se trouve au sud du Costa Rica, réputé pour son ambiance fêtarde et ses vagues idéales. J’avais réservé un lit dans un dortoir de l’hostel Sélina, un endroit très sympa puisque vous pouvez chiller à la piscine ou sur la plage qui se situe juste en face de l’hostel. Idéal donc pour se détendre et se reposer (surtout quand on a 8h de décalage horaire). Le côté positif du jet lag a été que pendant mes 10 jours de voyage j’étais réveillée à 5h30, donc opérationnelle tôt pour profiter des plages vides et des paysages sauvages !

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Je suis, le lendemain, partie à 8h pour découvrir le National parc de Cahuita. J’ai pris le bus (15 minutes de Puerto Viejo) pour rejoindre cet endroit paradisiaque. Pour l’entrée du parc, vous pouvez donner la somme que vous souhaitez, ou choisir de faire la visite avec un guide pour 10$. J’ai pour ma part choisi de découvrir cet endroit seule et suis donc partie à l’affut de tout animal sauvage. Après une bonne heure de marche, j’ai rencontré une famille de Français (habitant à Bruxelles) avec qui j’ai fait le reste de la randonnée (nous étions littéralement seuls dans ce parc). Nous avons fait la rencontre d’un paresseux, de quelques singes dont l’un qui portait un bébé, mais aussi d’un serpent jaune. Ce parc a été l’un de mes préférés, les paysages étaient très divers, tantôt vous étiez plongés dans la jungle, tantôt vous longiez la plage.

Un conseil : si vous en avez l’occasion, (il pleuvait lorsque j’ai voulu le faire…) c’est très sympa de louer un vélo et d’arpenter toutes les plages de Puerto Viejo et ses alentours ! Passez par la playa Chiquita, la playa Cocles, et tant d’autres qui offrent un sable tantôt noir, tantôt beige.

Le lendemain, je suis partie tôt pour rejoindre Coralie à San José. Les manifestations des derniers jours dûes à la hausse de la TVA ont, durant 3 jours, bloqué les routes… J’ai donc choisi de prendre le premier bus, heureusement le seul à circuler…ce qui m’a permis d’ arriver avant la tombée de la nuit à San José.

Les Cinque Terre

Après le carnaval de Viareggio, la découverte de Sienne et de Bologne, nous avons eu l’occasion de visiter les Cinque Terre avant l’arrivée des touristes estivaux !

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Parties à 7h du matin de Florence, nous avons pris le train pour La Spezia, ville de départ pour visiter ces superbes villages colorés.

Différentes options s’offraient à nous pour nous déplacer de terre en terre, telles que le bateau, le train ou tout simplement à pied. Nous avons choisi de toutes les essayer.

Nous sommes parties en train de La Spezia pour Monterrosso al Mare, dernière terre. Nous avons choisi de faire le trajet en « sens inverse » afin de terminer par Riomaggiore pour reprendre le train à La Spezia.

Si une journée peut s’avérer courte pour visiter les terres en été, au printemps, la faible affluence de touristes permet de les visiter en 10h en étant efficace.

Monterosso al Mare a été notre premier stop, nous y avons admiré les citronniers et orangers mais aussi la sublime vue offerte par le sentier qui rejoint Vernazza. En effet, le seul sentier ouvert à cette période était entre Monterosso et Vernazza, une randonnée de 2h environ. Attention ça grimpe, nous n’étions pas tout à fait prêtes pour cet exercice matinal… Pensez à mettre de bonnes baskets ! Néanmoins, le jeu en vaut la chandelle, avec une vue imprenable sur la mer, les vignes et plus loin Vernazza.

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Arrivées essoufflées et affamées, nous nous sommes arrêtées à Vernazza pour y déjeuner. Une délicieuse pizza et un tiramisu engloutis, nous avons continué notre route vers Corgnilia. Si vous en avez l’occasion, profitez d’être au bord de la mer pour déguster fruits de mer et poissons, vous trouverez de nombreux commerces proposant des « friggitori » en cornet; pratique si vous n’avez pas le temps de vous arrêter pour vous restaurer. Mais n’oubliez pas que les Cinque Terre font parties de la Ligurie et que la spécialité locale est les trofies al pesto !

Par le train, nous sommes arrivées à Corgnilia, seul village qui n’est pas au bord de l’eau mais qui surplombe la mer. Pour se rendre au centre, vous avez le choix entre le bus ou marcher et gravir quelques escaliers ! Nous nous y sommes rendues à pied, et avons apprécié l’ambiance plus artisanale de ce village. En effet, céramistes, et autres petites boutiques au charme désuet lui donnent un aspect plus authentique et peut être moins touristique. Arrêtez-vous pour y boire un café ou prendre une douceur, cela en vaut la peine !

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Nous avons repris notre chemin cette fois ci vers Manorala, un village de plus grande envergure que Corgnilia, l’un de mes préférés je crois. Arrivant par train, il faut traverser un tunnel pour se rendre au cœur du village. Nous y avons croisé matous endormis entre les céramiques et les bâches de bateaux. Il est possible d’admirer ce village paisible de ses hauteurs en gravissant la colline. Un bar vous y attend pour siroter un Spritz et contempler la mer et les sublimes couleurs qu’offrent les habitations de Manorala.

Après avoir fait le tour de ce village, nous avons choisi de prendre le bateau pour rejoindre Riomaggiore, notre dernière destination de la journée. Sous un ciel grondant, nous avons rapidement fait le tour, une glace à la main avant de repartir pour La Spezia puis Florence.

Nous étions à 19h dans le train retour pour Florence après avoir marché 15km et gravi beaucoup de marches, mais ravies de notre journée !

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Il est évidemment possible de faire le chemin inverse et de commencer par Riomaggiore et finir par Monterosso, je vous le conseille si la météo le permet car à Monterosso, une grande plage vous attend pour vous détendre et profiter de la mer !

La Ménagère

A quelques pas du Palazzo Medicis Riccardi, La Ménagère retient l’attention des passants par ses grandes baies vitrées et sa petite terrasse fleurie.

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Si cet espace abritait à l’origine une boutique de produits ménagers (d’où son nom « La Ménagère »), la famille Manfredi a su tirer parti de ces différentes salles en leur donnant à chacune une fonction. Avec ses 1500 mètres carrés situés au 8 Via dei Ginori, La Ménagère propose à l’instar d’un concept store, un bistrot, un restaurant, une salle de concert de jazz et un espace ouvert où l’on trouve un fleuriste ainsi quelques objets de décorations d’intérieur.

Idéale pour s’y installer pour prendre un verre ou un café mais aussi pour travailler, l’ambiance y est calme et chaleureuse. Cela est certainement dû à la volonté du dirigeant de cette entreprise, Marco Manfredi, qui a rendu cet espace attrayant en faisant appel à une équipe d’architectes qui a su combiner le style vintage avec une architecture industrielle.

Pâtisseries, brunch, café ou cocktail, il y en a pour tous les goûts ! Ouvert de 7h30 pour les plus matinaux à 2h pour les plus festifs, La Ménagère propose des petits déjeuners anglais et continentaux. À midi ils servent des déjeuners, des salades et des sandwichs, l’après-midi des pâtisseries faites maison évidemment pour le gouter et enfin pour l’apéritif ils proposent une large sélection de cocktails et boissons accompagnés de tapas.

Quant au restaurant, meublé d’une immense table pouvant accueillir pas loin de 60 personnes, il propose le soir un menu gastronomique. La carte n’est pas exhaustive, mais offre des produits de saison ainsi que des ingrédients simples pour préparer des plats raffinés. Comptez environ 50€ par personne pour un plat, un dessert et un verre de vin.

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Cet endroit est notamment idéal pour les étudiants qui y viennent travailler l’après-midi en buvant un café et en dégustant une pâtisserie et qui y restent souvent pour l’apéritif.

PS : Les vendredis et samedis soir c’est à leurs concerts de jazz qu’il faut se rendre !

Une bonne adresse donc si vous passez par Florence à toute heure de la journée !

Carnaval di Viareggio

L’Italie, sa gastronomie, sa culture, son vin et… son carnaval ! Il ne s’agit pas de celui de Venise dont je vais vous parler, mais de celui de Viareggio !

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A mi-chemin entre Florence et Gênes, Viareggio est une charmante petite ville balnéaire où il est agréable de se rendre au printemps, avant l’arrivée des vacanciers d’été.

De début Février à début Mars, la ville de Viareggio est en fête. Les samedis et dimanches sont réservés à la superbe parade qui se déroule le long de la mer.

Partis de Florence, nous sommes arrivés sur place vers 11h. Nous avons d’abord choisi de faire un petit tour de la ville en passant par son port, où de nombreux et magnifiques bateaux étaient accostés, sa plage et ses commerces installés à proximité.

Malheureusement nous n’avons pas eu le loisir de mettre les pieds dans l’eau car les abords de la mer étaient envahis d’algues. Je vous déconseille par ailleurs de venir à Viareggio pour sa plage, celle-ci est bondée en été et plutôt sale en hiver…

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Après avoir déjeuné avec, au menu, un bon poisson en bord de mer, nous avons longé l’allée pour découvrir les chars à l’arrêt. Attention, pour accéder à la parade, il faut payer un billet (environ 20€). Plusieurs billetteries et entrée sont ouvertes, il y a de la place pour tout le monde !

Ce carnaval est particulier pour son engagement, en effet, nous avons eu l’occasion de découvrir des chars impressionnants, représentant tantôt Donald Trump doté d’un visage acerbe, tantôt un bateau de migrants aux traits anxieux.

Si ces sujets actuels sont abordés, tels que la pollution avec cette immense baleine qui recrache une multitude de sacs plastiques par exemple, c’est pour mieux faire prendre conscience aux visiteurs de la gravité et de l’urgence de réagir.

Avec humour, évidemment, certains chars parodiaient notre société, avec la représentation de personnages se prenant en selfie, en référence à ces générations obnubilées par leur image.

Pour compléter la parade, de magnifiques chars représentaient des personnages mythologiques tels que Méduse mais aussi de contes avec Blanche neige et la sorcière, sublimement réalisés.

L’une de mes artistes préférées étant Frida Khalo, j’ai particulièrement apprécié sa représentation. A l’image de l’artiste, son char était magnifiquement orné de papillons et accompagné de femmes de différentes origines.

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Les chars ont pris vie vers 17h, au début du coucher de soleil. Nous avons assisté à ce sublime spectacle avec une lumière rasante et un ciel d’un orange somptueux. En musique nous avons dansé et pris part au défilé en slalomant entre les personnes déguisées. Toute la ville ainsi que les visiteurs étaient en habit de lumière pour célébrer la fin de l’hiver et le début du printemps !

The Big Apple

A l’ombre des buildings, j’ai eu en Janvier l’occasion de visiter New York en un week-end. C’était certes court mais intense, j’ai adoré !

Avec des objectifs précis et un emploi du temps organisé, j’ai réussi quasiment à parcourir la ville de long en large.

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La statue de la liberté et Ellis Island ont été mes premières visites. J’avais pour ne pas perdre de temps pris un charmant petit hôtel au cœur de Manhattan. Situé non loin du métro Grand Central, j’ai pu facilement me déplacer. Je suis partie en bateau de Battery Park vers 10h. Pour ne pas perdre du temps, on m’avait indiqué qu’il était plus intéressant de prendre le ferry à cet endroit avant 11h. Effectivement je n’ai quasiment pas attendu. J’ai adoré la visite d’Ellis Island, cela m’a permis de mettre un lieu et des explications sur mes cours de lycée. Cela m’a également permis de comparer un tel évènement avec notre actualité européenne, c’était très émouvant.

Pour mieux sentir la ville et son ambiance, j’ai choisi de faire un maximum de choses à pied. Après m’on excursion à Ellis Island, de Battery Park, j’ai rejoint Soho, China Town et Little Italy en passant par le mémorial du World Trade Center. Ces « petits » quartiers regorgent de restaurants et jolies boutiques aux trésors inespérés.

Mon escapade m’a menée ensuite jusqu’au Union Square Greenmarket situé juste à côté du Flatiron. L’occasion de se ravitailler en fruits, légumes, produits locaux et sublimes bouquets de fleurs séchées.

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Quelques photos plus tard et un panier de fruits à la main, je suis tombée sur Times Square où j’ai pu acheter mon billet pour aller voir la comédie Musicale « The Lion King » au théatre Minskoff. Je ne voulais pas partir de NYC sans avoir vu de comédie musicale sur Broadway ! Je vous conseille d’aller directement au guichet plutôt que de réserver sur internet, ça ne m’a couté que 99$ alors que sur internet le prix était de 130$.

En attendant le spectacle qui commençait à 20h, je me suis rendue au Guggenheim où il est possible de payer le prix que vous souhaitez tous les Samedis entre 17h45 et 19h45. L’exposition actuelle présente l’artiste Hilma af Klimt « Paintings for the Future » jusqu’au 23 Avril. J’ai beaucoup aimé la scénographie de l’exposition et l’architecture du bâtiment qui donne un angle de vue différent des musées traditionnels.

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The Lion King a terminé ma première journée en beauté ! Le spectacle était tout simplement magique, les costumes, la mise en scène et les acteurs ont été fabuleux.

Mon deuxième jour a débuté au sommet de l’Empire State Building, la vue était sublime, un 360° sur la ville de New York, de quoi vous émerveiller en essayant de repérer les endroits que vous avez visités la veille ou que vous souhaitez visiter dans la journée ! J’ai eu beaucoup de chance je n’ai pas eu besoin d’attendre une minute, il n’y avait personne !

Après une descente vertigineuse, je me suis promenée le long de la 5th Avenue, en admirant les vitrines des enseignes de luxe. Attirée par des chants, je suis entrée dans une église, où j’ai pu assister à la fin de la messe. Après être passée devant Tiffanie&Co et m’être imaginée dans la peau d’Audrey Hepburn dans le sublime film « Diamant sur canapé », je me suis rendue à Central Park pour y admirer les écureuils et prendre une bouffé d’air frais.

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J’ai par la suite rejoint le Chelsea Market où j’ai pu déjeuner un délicieux Burger et chiner de superbes boucles d’oreilles ! Cet endroit regorge de restaurants tous aussi charmants les uns que les autres, cela rend d’ailleurs le choix difficile. Au fond du bâtiment se trouvait un petit concept store avec de nombreux stands de bijoux, maroquinerie, vêtements et accessoires issus de petites marques niches.

Le ventre bien remplix, et comblée par l’achat de mes boucles d’oreilles, j’ai entamé ma promenade digestive le long de la Hight line. Cette ancienne ligne ferroviaire aérienne du Lower West Side a été réaménagée en parc linéaire urbain suspendu. C’est très agréable puisqu’elle traverse le quartier de Chelsea, de Manhattan à New York, dans les airs. On peut y croiser des œuvres street art, des petits coins de verdure aménagés.

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De Chelsea, je me suis rendue au Brooklyn Bridge, je ne pouvais pas quitter NY sans avoir vu ce fameux pont ! Je m’y suis donc promenée avant de rejoindre le quartier de Brooklyn et d’y découvrir ses trésors ! Après avoir flané dans le quartier pendant quelques heures (ce n’est d’ailleurs pas suffisant), j’ai rejoint Williamsburg à pied pour y prendre le métro et rentrer me reposer un peu et préparer mon départ prévu le lendemain.

Malgré la courte durée de mon séjour, je suis ravie d’avoir pu passer 48h à New York. Il s’agissait à l’origine de notre cadeau d’anniversaire de 20 ans mais nous avions du mal à faire concorder nos agendas (avec mon frère jumeau). J’y suis finalement allée sans lui…Nous trouverons l’occasion d’y retourner ensemble, je n’en doute pas !

La FIAC

De la place Vendôme aux Tuileries, en passant par la place de la Concorde et le Petit Palais, c’est surtout au cœur du Grand Palais que se déroulait la 45eme édition de la FIAC le week end dernier.

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Longtemps réservée à une élite passionnée d’art, désormais la FIAC s’est popularisée et accueille volontiers les plus curieux d’entre nous.

Véritable lieu de rencontre entre les galeristes, les collectionneurs, les conservateurs mais aussi les directeurs de musées, cette foire est devenue un évènement majeur du calendrier artistique international qui place Paris au centre du monde de l’art, le temps d’un week end.

193, c’est le nombre de galeries issues de 25 pays différents qui répondent présent pour cet évènement majeur. La Grèce et le Pérou ont été les nouveaux arrivants de la 45e édition.

Néanmoins, si le Grand Palais est le point de rendez-vous incontournable de la FIAC, il est aussi très intéressant et divertissant de parcourir la Capitale française pour découvrir diverses performances.

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La place Vendôme, par exemple, est chaque année investie par des artistes en collaboration avec la Galerie Perrotin. Cette année, ce sont les étoiles des artistes Elmgreen & Dragset qui ont envahi le sol. Accessible à tous, cette année, ce duo d’artistes nous a présenté cent étoiles de mer échouées sur la Place. A la différence des sculpture monumentales que nous avons l’habitude de rencontrer, ces petites créatures sont, selon la légende, les reflets sous-marins des astres présents dans le ciel. Une belle performance permettant de rappeler que la vie de ces mystérieux êtres est, comme beaucoup d’autres espèces aquatiques, menacée par la pollution.

 

La FIAC Hors les Murs s’étendait jusque dans l’une des suites du récemment nommé Palace Parisien, Le Crillon. L’occasion de visiter à la fois ce sublime écrin luxueux ainsi qu’une sélection d’œuvres inédites de Murakami par exemple.

Pour ma part, je n’avais pas encore eu l’occasion de participer à cette Foire, cette édition a donc été une première pour moi.

Désireuse de découvrir à la fois le Crillon et les œuvres de la Galerie Perrotin, je me suis alors dirigée vers la place de la Concorde. Sur le chemin je me suis arrêtée Place Vendôme pour admirer les œuvres des artistes Elmgreen & Dragset. Malheureusement la visite du Crillon se faisait à 15h… N’ayant pas pu réserver de place (l’évènement était complet), je me suis finalement promenée dans l’hôtel, à la découverte de trésors ! Avec mes amies, nous en avons trouvé ! Nous sommes finalement tombés sur l’artisan du cuir qui s’occupe de sublimer les souliers mais aussi les sacs des clients et clientes du Palace. Une très belle rencontre puisqu’il nous a passionnément raconté son parcours et son métier, des étoiles dans les yeux. Nous sommes donc reparties un petit peu déçues de ne pas avoir pu admirer le salon dédié à la Galerie Perrotin mais satisfaites de notre visite et de notre découverte.

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Mais nous voulions notre revanche, nous nous sommes donc rendu au Grand Palais le Samedi afin de profiter du panorama d’art contemporain et moderne qu’offraient les différentes galeries présentes. Gagosian, White Cube, Templon, Perrotin et tant d’autres galeries présentaient les œuvres de leurs artistes.

Nous y avons découvert des œuvres engagées, comme cette installation « the diffrence between sex and gender » de l’artiste Puppies Puppies, des œuvres monumentales comme celle présentée par la galerie Gagosian de l’artiste Michael Heize, connu pour utiliser des matériaux issus de la nature. Mais aussi des œuvres participatives, comme le Random Triangle Mirror d’Anish Kapoor, présenté par la galerie italienne Massimo Minini. Un miroir composé de pièces de miroir assemblées, une œuvre qui porte bien son nom puisque l’on découvre le reflet de notre corps complètement déformé en se regardant, oeuvre parfaitement actuelle puisqu’elle prône notamment les tendances narcissiques de notre époque où l’individu se place au centre de tout.

A l’année prochaine pour la 46e édition ?

La REcyclerie

Partage, c’est le maître mot de cet endroit installé au cœur de l’ancienne gare d’Ornano, la Recyclerie.

Situé sur la petite ceinture, à la sortie de la station de métro Porte de Clignancourt, c’est un havre de paix que l’on découvre, doux mélange entre jardin, vide grenier et cuisine.

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C’est dans ce lieu multi usages que se rencontrent des étudiants du campus de la Sorbonne, des chineurs des Puces de Saint-Ouen mais aussi des habitués du quartier qui discutent et se retrouvent autour d’un verre, d’une activité ou d’une assiette.

Un café restaurant basé sur des valeurs éthiques et écologiques ; réutiliser, recycler et réduire. On peut y boire et y manger des produits frais, de saison mais aussi locaux. Idéal pour les végétariens et les adeptes du gluten free; pâtisseries et plats sont proposés par un petit camion de street food qui s’installe tous les midis sur la terrasse. En plein après-midi, nous avons choisi de prendre un thé froid au jasmin accompagné d’une délicieuse tarte au citron, autant vous dire qu’avachis dans leurs canapés moelleux le long de la petite ceinture, nous les avons savourés. Les plats sont simples et bon marché, idéal pour un lunch sans se prendre la tête.

Des cours de cuisine sont notamment organisés tout comme des ateliers DIY, des collectes, des trocs ou encore des ateliers de bricolage. Parfait pour se distraire et prendre du bon temps un samedi après midi !

Vous aimez les décorations authentiques faites de récup et d’objets chinés ? Vous allez apprécier l’intérieur de la Recyclerie, le grand comptoir a été entièrement réalisé avec l’ancien plancher de la gare, les lampadaires sont ceux de la ville de Paris, les chaises et les tables sont quant à elles totalement dépareillées. Et tant d’autres petits détails qui donnent du cachet et de l’originalité à cet endroit. Le tout déniché par des spécialistes de seconde main, inspirés notamment par les Petersham Nurseries de Londres.

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Pour le coté écologique, des poules et un coq vivent le long de la petite ceinture, nourris par les restes du restaurant. Un jardin est dédié aux herbes aromatiques, 4 ruches sont installées ainsi que des potagers autogérés et des systèmes de récupération d’eau de pluie et de compost. Autant vous dire que les déchets sont réduits au plus petit poids possible grâce aux poules, certes, mais aussi à l’ingéniosité de tout ce système.

Il s’agit d’un projet mis en place par des associés issus de milieux totalement différents, en charge, auparavant, du Comptoir Général, du Divan du Monde ou encore de la Machine du Moulin Rouge.

Une chouette découverte ou je retournerai avec grand plaisir pour souffler un peu, et prendre du bon temps en sirotant un de leurs délicieux thés froids (ou une bière artisanale selon les excès de la semaine …)

La disparition de Stéphanie Mailer

Après avoir dévoré « La vérité sur l’affaire Harry Québert » et « Le livre des Baltimore », je n’ai pas su résister à « La disparition de Stéphanie Mailer ».

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Un pavé de 640 pages imaginé par l’auteur genevois, Joel Dicker. Comme les deux précédents, l’action se déroule aux Etats Unis, exactement à Orphéa une petite ville balnéaire située non loin de New York. C’est dans cet endroit supposé paisible et reposant qu’est commis en 1994 un quadruple meurtre. Qui a assassiné le maire de la ville, sa famille, ainsi qu’une innocente joggeuse ? L’affaire était bouclée depuis 20 ans lorsque Stéphanie Mailer, journaliste locale, disparaît après avoir avoué au policier Jesse Rosenberg, enquêteur à l’époque dans cette affaire, que le meurtrier n’est pas celui que l’on croyait, et se trouve donc encore dans la nature.  C’est en enquêtant sur sa disparition que Jesse Rosenberg, à quelques jours de sa retraite, découvrira qui était le véritable meurtrier de la famille Gordon et de Meghan Paladin.

Si les personnages sont nombreux et qu’il est difficile de s’y retrouver, c’est parce que Joël Dicker plante dès le début le décor de son roman en donnant de nombreux détails sur la vie de chacun des protagonistes. Ils sont certes quelque peu caricaturés et stéréotypés mais restent tout de même divertissants. Pour ne pas nous perdre, des piqûres de rappel nous permettent tout au long du livre de se retrouver et de mieux comprendre leurs décisions et comportements.

L’intrigue est captivante, comme elle l’etait pour ses précédents ouvrages. Il est difficile de lever le nez du roman, si ce n’est pour aller piquer une tête dans la mer ou la piscine tellement l’on est captivé.  On se perd, se retrouve, fait un saut dans le passé, puis retourne dans le présent, on change de point de vue, tant de choses qui nous maintiennent en haleine pendant de longues pages.

Même si je n’ai pas retrouvé l’alchimie portée par son premier roman, « L’affaire Harry Québert », j’ai tout de même apprécié cet ouvrage, long certes, mais captivant. C’est, je trouve, un livre idéal pour des vacances à la plage, à feuilleter au bord de la piscine…

Gucci Garden

Anciennement musée Gucci, le Gucci Garden prend le relais pour offrir aux amoureux de la marque et aux visiteurs de Florence, une expérience inédite au cœur du Palazzo della Mercanzia.

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Tel un cadeau d’anniversaire, pour les 19 ans de la marque italienne, c’est Alessandro Michele et Maria Luisa Frisa qui décident d’offrir au public du monde entier une immersion totale dans l’univers Gucci.

Un nouvel espace composé de plusieurs pièces, avec au rez-de-chaussée une boutique de produits exclusifs, conçus pour l’évènement. Si vous le voyez partout mais ne le trouvez nulle part, c’est parce que vous n’êtes pas allé à Florence ! Et oui le fameux tote bag rose que l’on aimerait emmener à la plage cet été se trouve bien au Gucci Garden.

C’est en montant à l’étage que vous découvrirez différentes salles d’expositions aux thématiques diverses, révélant les archives de la maison mais aussi les différentes inspirations des directeurs artistiques qui ont participé à la renommée de la maison.

On retrouve dans la salle Guccification le fameux logo GG, reprenant les initiales du créateur de la marque, Guccio Gucci. Un homme florentin d’origine qui, avant de travailler dans la maroquinerie, était porteur de bagages dans de grands hôtels à Londres. Il ouvrira d’ailleurs sa première boutique dans sa ville natale, Florence.

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Si dans la salle Paraphernalia on retrouve tous les codes de la maison tels que le mors, l’étrier, le bambou, mais aussi le logo et tant d’autres clins d’œil empruntés à l’univers équestre, c’est dans la salle Cosmorama que l’on retrouve le portrait du consommateur Gucci.

En déambulant dans les salles on retrouve des créations des directeurs artistiques précédant Alessandro Michele, tels que Tom Ford, avec son univers porno chic ou encore Frida Giannini.

On retrouve notamment de magnifiques pièces faites en peaux exotiques datant des débuts de la marque. Guccio Gucci vendait alors uniquement des bagages, certains clients fortunés venaient avec leurs propres peaux, d’éléphants, de girafe, d’alligator, et les confiaient au créateur afin qu’il produise une pièce exclusive sur mesure.

Un superbe jeu sur le passé et le présent rythme l’exposition. Si de somptueuses fourrures sont d’ailleurs exposées, c’est parce qu’il s’agit de pièces qui ne feront plus partie de l’avenir de Gucci puisque la marque s’est engagée pour la cause animale en bannissant la fourrure de ses ateliers de création.

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Si vous cherchez encore le « Garden » en sortant du bâtiment, c’est que vous n’avez pas bien regardé les murs. Effectivement, c’est Jayde Fish, Trevor Andrew ou encore Coco Capitan qui ont dessiné et peint les murs du musée retraçant notamment la faune et la flore si chères à Alessandro Michele.

Pensez à réserver à l’avance pour déjeuner ou diner à l’Osteria, orchestrée par le chef étoilé Massimo Bottura. L’occasion de finir cette sublime découverte artistique, mode mais aussi gastronomique, dans un univers hypnotique.